Ready Player One approche du degré zéro de la créativité : sous prétexte de références aux années 80, à la "pop culture" et à l'univers du Gaming et des Geeks, le scénario pompe tellement à gauche et à droite qu'il en perd toute substance.
'Pixels' avait déjà essayé de se prêter à ce jeu bien casse-gueule.
Mais là où RPO va encore plus loin, c'est qu'il va carrément chopper sans vergogne des pans entiers de scénarii, idées et concepts de films cultes de la culture Geek/SF, en moins bien puisque sans réelle problématique de fond ("À force de ne plus pouvoir résoudre ses problèmes, l'humanité a fini par faire avec." ...on est sur de regarder un Spielberg là ? Serait-il en train de se Ridley Scottiser ?) .
Personnellement, outre les "références clin d'oeil", j'ai vu du pompage de 1984 :
le fascisme rampant, avilissant, et institutionnalisé, le héros malgré lui qui va faire vaciller les outils de domination que l'on pensait solides
de Matrix, vite fait :
L'élu qui rejoint un "Team" de rebelles IRL, on est mieux dehors que dedans
de Scott Pilgrim :
les clés / épées qui font progresser le personnage, le 1up
de Tron :
le méchant qui essaye d'accéder à quelque chose à l'intérieur du monde virtuel
...et j'en passe encore des tas, on peut essayer de faire un jeu et reconstruire le film avec tous les morceaux qu'il a pompés.
Une coquille vide qui sera vite oubliée.