Dans ce dernier film de science-fiction, Steven Spielberg réalise un monde plongé dans la réalité virtuelle et où la technologie a désormais pris le dessus sur l’être humain. Entrer dans la réalité virtuelle est une chose, en sortir en est une autre. Encore faut-il savoir reconnaitre la réalité. Bienvenu dans l’air du 21ème siècle.
Dans un futur proche, Ernest Cline – l’auteur du roman éponyme – a imaginé un monde post-chaotique où l’économie, les règles et la vie en société n’existent pratiquement plus. L’homme s’est fourvoyé dans la technologie et à mis au point un immense réseau social virtuel appelé l’OASIS. Dans ce monde numérique, virtuel et pixélisé tout le monde à la liberté d’être qui il veut en créant son propre Avatar. Jeux, lieux, rencontres, achats, archives, et renseignements tout se trouve dans l’OASIS. Le créateur et maître de ce monde, James Halliday, vient de mourir. N’ayant pas eu de descendant, il a décidé de cacher 3 clefs dispersé dans l’OASIS. Celui qui parviendra à récupérer les trois clefs et s’emparer de l’Easter Egg héritera de sa fortune et deviendra le nouveau patron de l’OASIS. Wade Watts, orphelin et plus grand geek de James Halliday, jure de trouver les 3 clefs et gagner l’Easter Egg. Pour cela il devra relever des défis, affronter des épreuves mortelles et mener une révolution contre Nolan Sorrento, dirigeant de la multinationale Innovative Online Industries. Heureusement, Wade pourra compter sur l’aide de 4 alliés fidèles.
Dans la réalisation de ce film, Steven Spielberg a su attirer l’attention du spectateur en nous faisant plonger dans la réalité virtuelle, même si celle-ci est très surfaite. Pas besoin de naviguer à l’autre bout de l’OASIS pour se rendre à tel lieu quand c’est le lieu qui vient à toi. Avatars aux rendez-vous, Steven Spielberg introduit des visages tirés des plus grands jeux-vidéos. Il n’y a que Wade et ses drôles de dames : Parzival (Wade), Art3mis (Samantha), Aech (Helen), Daito (Toshiro), Sho (Xo), qui ont droit à des Avatars New Design. Clin d’œil et références à des films, jeux-vidéos tout au long de l’OASIS, Steven Spielberg a permis aux spectateurs de vivre en 3D et 4DX les effets spéciaux (pour ma part, je suis allé le voir en 2D et ça suffit amplement). Au cours du film, Steven Spielberg nous montre le monde réel dans lequel les gens vivent en 2044, sur 3-4 scènes. Dans ce monde chaotique : Conquête, Guerre, Famine et Mort sont à l’aube. Des territoires, clans et zones séparés dans l’ensemble du monde où la loi de la jungle est « Survit ou meurt » et si tu te mets en travers d’un chemin, il y aura des conséquences. Le seul moyen de survivre dans ce monde c’est de gagner le plus possible de points, outils ou ressources dans l’OASIS même.
Dans la réalisation de ce roman de science-fiction pour jeune, Ernest Cline empreinte le même genre d’histoire chez Roald Dahl dans son roman pour jeune Charlie et la Chocolaterie, produit au cinéma par Tim Burton en 2005 : une seule personne ne pourra hériter et devra prouver sa valeur d’en être digne responsable. Pendant que Charlie héritera d’une immense usine de chocolaterie, Wade lui héritera d’une colossale fortune et la direction d’un réseau social.
Dans le scénario du film Ready Player One, comme dans le livre, ce film est très plongé dans les années 80 en références aux plus grands films portés à l’écran. Si tu n’as pas vu le film Shining de Stanley Kubrick je conseille de le regarder en premier, de même pour la trilogie Retour vers le Futur de Robert Zemeckis qui font partie des piliers du cinéma.
Ce film de Steven Spielberg se laisse facilement voir et agréable à regarder. J’en ai surtout tiré du plaisir à être allé le voir et je ne regrette pas. En général, Steven Spielberg réalise des films plutôt bien réussis et on est loin d’être déçu, même si on a l’impression que c’est une sorte de copier-coller au film Charlie et la Chocolaterie.