Après l’intimiste « Pentagon Papers », Steven Spielberg revient au blockbuster avec « Ready Player One », l’adaptation du best-seller écrit par Ernest Cline publié en 2011. Ne cherchez pas une quelconque comparaison avec un autre film de science-fiction car « Ready Player One » est unique en son genre. Dans un futur proche en 2045, le monde est au bord du chaos et les humains préfèrent se réfugier dans l’Oasis, un monde virtuel où tout est possible. Vous pouvez être qui vous voulez et faire ce que vous voulez. C’est ainsi qu’un défilé de la pop culture des années 80 se dresse devant vous. King Kong, Jurassic Park, Chucky, Le Géant de Fer, Retour vers le Futurs, La Fièvre du Samedi Soir, Michael Jackson, Minecraft, Zelda, Batman, Clark Kent, Alien, Akira, 2001 : l’odyssée de l’espace, Citizen Kane, oui que ce soit le cinéma, les jeux vidéo ou la musique, tout y passe ! Le film n’est pas qu’une histoire à références c’est aussi une étonnante chasse au trésor. Avant sa mort, James Halliday, le créateur de l’Oasis, a laissé une vidéo annonçant qu’il lèguerait ce monde virtuel à quiconque découvrira l’œuf numérique. C’est une compétition planétaire qui se joue. La course de voiture est l’une des meilleurs du cinéma et n’a même pas à envier « Mad Max ». Mais ce qui nous a surtout offert des étoiles dans les yeux, c’est ce moment magique sur les traces de « Shining » de Kubrick et écrit par King. « Ready Player One », c’est deux heures vingt de pur bonheur aux effets spéciaux exceptionnels montés dans une 3D éblouissante et écrit avec amour, tout en dénonçant ce futur virtuel qui nous attend au détriment de la réalité du monde réel.