Back to the 80's.
D'un blockbuster mettant en scène des robots boxeurs devant la caméra endormie de Shawn Levy ("Treize à la douzaine", "La nuit au musée"... que des chefs-d'oeuvres), on pouvait absolument tout...
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le 13 mai 2012
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La bande-annonce nous annonçait un truc débile et jouissif dont Hollywood a le secret : des gros robots qui se foutent sur la gueule ! Mais ce que la grosse voix omettait de dire c'est "From the Director of Cheaper by the Dozen"...
Comment Shawn Levy s'est retrouvé aux commandes de ce film reste un mystère mais le résultat pulvérise toutes les espérances ! Peu intéressé par un film-neuneu-jouissif, il s'attèle à un véritable remake de Rocky... C'est à la fois la force et la faiblesse du film, car s'il gagne en intensité dramatique, il devient trop prévisible dans son déroulement... Du pur Goldorak : on perd un peu, mais finalement on gagne. Avec la fin de Rocky.
Ça peut en gêner certains, et je les comprends tout à fait, mais dans l'exécution, j'ai pris beaucoup de plaisir à cette relecture.
La photo de Mauro Fiore est très riche : chaque lieu a son ambiance, des nuits de brume aux flashes par millions du stadium de la fin. La lumière accompagne une direction artistique foisonnante et généreuse. Les designs de robots par exemple sont très variés et plein de personnalité.
Le gamin est époustouflant. La scène où il harangue la patronne au micro mérite un Oscar. Il tient tout le film sur ses épaules, Hugh Jackman n'est qu'un faire-valoir !
Et leur relation est plutôt originale : d'habitude, les relations papa-fiston de se genre de production se basent uniquement sur une mésentente. Genre le papa fait de son mieux mais c'est pas facile la vie, vous comprenez, etc...
Le premier tiers de Real Steel montre clairement un papa-véritable-enculé qui troque la garde de son rejeton pour du pognon et cherche à le fourguer à une amie pendant deux mois !
Du coup le chemin à faire entre eux est bien plus ardu et intéressant. C'est un peu dommage que dans le deuxième tiers, leurs interactions se limitent à des "écoute-moi ! Non, moi !" en cascade, mais le côté running-gag l'excuse tout à fait.
Et quand ils dansent, quel délice !
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Créée
le 27 oct. 2011
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