Back to the 80's.
D'un blockbuster mettant en scène des robots boxeurs devant la caméra endormie de Shawn Levy ("Treize à la douzaine", "La nuit au musée"... que des chefs-d'oeuvres), on pouvait absolument tout...
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le 13 mai 2012
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Toujours à poursuivre sa carrière de cinéaste dans le même genre de registre cinématographique, avec un certain mélange entre la comédie et le divertissement familial, le réalisateur des deux premiers longs-métrages La nuit au musée nous invite à découvrir sa vision du milieu de la boxe, en supplantant les vrais cogneurs par des robots d’acier plus imposants, plus hauts et plus destructeurs que les anciens professionnels humains de cette pratique physique. Il est clair que le scénario n’allait pas casser des briques car l’histoire reprend tout ce qu’il a été vu dans les productions appartenant au même genre, y compris en ce qui concerne le côté managérial et la relation entre un adulte et un enfant. Cependant ! La production se montre assez éminente car ce n’est pas tous les jours qu’on voit des robots défoncer la gueule de machines sur un ring.
S’il y a bien une raison à laquelle j’étais motivé de voir ce film, c’est bien celle d’assister à des combats mécaniques féroces, brutaux et récréatifs. Et il faut dire que c’est tout à fait un divertissement qui change pas mal des films de boxe humaine car les robots sont capables de faire ce que les humains ne sont pas capables de faire comme perdre son huile pendant un combat ou se faire arracher un bras. Et pour un habitué des comédies familiales, Shawn Levy s’est très bien débrouillé pour construire son premier film d’action, tout en gardant sa personnalité dans sa mise en scène et sur l’évolution de ses personnages. Je ne sais pas réellement quels sont les techniques employés pour animer les robots mais j’ai lu quelque part que le réalisateur a suivi un des conseils de Steven Spielberg, celui de construire des vrais robots et de les faire bouger par des mouvements effectués par des vrais boxeurs, en employant la même technologie utilisée lors de la réalisation du film Avatar de James Cameron.
Du coup, cela a permis au réalisateur de créer une ambiance de folie à chaque scène de baston, tout en gardant un aspect humain dans les mouvements mais en conservant une raideur dans les coups puisqu’il faut savoir que les robots sont bien plus lourds que les humains. Du coup, je trouve qu’il y a un équilibre bien trouvé entre faire animer des robots comme des humains et les animer avec leurs contraintes mécaniques et technologiques. On est plongé facilement dans un style scénaristique similaire à celui d’un film mettant en avant le fameux boxeur mythique Rocky Balboa, on trouve même quelques hommages de ces productions pendant le visionnage de ce divertissement délassant. Bien que les robots soient les stars de cette production, en particulier le robot innocent et élémentaire Atom, le casting humain est bien géré dans l’ensemble.
On a un Hugh Jackman qui campe le rôle d’un ancien boxeur égoïste et têtu comme une mule, celui-ci joue un personnage qui lui va bien et cela lui change un peu de ses interprétations de Wolverine dans les X-Men. Le reste du casting est tout à fait satisfaisant, on a un jeune Dakota Goyo qui joue adroitement l’enfant rêveur et qui partage une complicité exemplaire avec Hugh, Anthony Mackie se glisse parfaitement dans la peau d’un manager, Kevin Durand fait encore son numéro de fouteur de merde et la ravissante Evangeline Lilly apporte bien son charme féminin, un peu dommage qu’elle fasse un peu trop de la figuration pour notre plaisir de la voir dans un blockbuster. Malgré ce léger défaut, le film est très plaisant à visionner, avec une bonne implication des éléments qu’on peut apercevoir dans les films traitant le milieu du sport. 8/10
C’est un robot d’entraînement... Il est fait pour recevoir des coups, pas à en donner.
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Créée
le 6 janv. 2019
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