Réalité: ce qui existe en fait, par opposition à ce qui est rêvé.
Restrictions: film déconseillé à tous ceux ayant trouvé Inception trop complexe, Interstellar trop intellectuel ou encore les Pensées de Pascal trop fumeuses.
Réalité, un film qui risque de vous faire imploser le cerveau ! Surtout à ne pas voir avec des gens qui réfléchissent trop, vous risquez d’avoir des taches sur votre chemise !
Le calme avant la tempête, de la petite histoire absurde, sans sens particulier (et surtout qui perd tout intérêt par la suite) on passe à l'enchaînement de plans illogiques, de situations déjà vécues et des actions invraisemblables comme si le monteur avait été Ray Charles.
Dupieux ne nous emmène que mieux au plus profond de son œuvre où le titre de celle-ci va perdre tout sens pour n'être plus que le prénom d'une petite fille qui a des tripes. On s'y perd avec les personnages de cette fiction qui, comme le spectateur, ne comprennent rien à ce qui se passe. Les scènes se jouent et se rejouent en préparant le grand réveil tant attendu nous tirera de ce mauvais cauchemars, mais viendra-t-il ?
Puis arrive le moment où on sent que c’est l’heure de la fin, la même sensation que l’on peut ressentir peu avant la fin d’un rêve et le dur réveil. Puis, après 1h27 à s'arracher les cheveux et à se torturer l’esprit, notre cerveau a assez mûri pour que Dupieux puisse le faire exploser et mettre fin à cette souffrance pour que le mal de crâne d’après film prenne la place.
Réalité : un film absurde qui répond plutôt bien à la fameuse question de philosophie lycéenne « Qu’est-ce que la réalité ? »