First man
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Un trentenaire apprend qu’il a cancer et qu’il lui reste, avec une chimio drastique, 2 ans à vivre maximum. Au grand dam de ses proches qui souhaitaient qu’il passe ce temps à leurs côtés, il décide d’opter pour le suicide/cryogénisation, dans l’espoir d’être ramené et soigné le jour ou la science le permettra. Relecture moderne du mythe de Frankenstein ou je ne m’y connais pas, c’est un film merveilleux. Je suis bien conscient (pour en avoir discuté autour de moi) qu’il en laissera quelques uns sur le carreau, puisque c’est ce qu’on appelle un « film d’ambiance » ou il faut plonger dedans, alors c’est clivant ; on aime ou on s’emmerde comme un rat crevé.
Pour ma part j’ai été ému aux larmes par le destin de cet homme à l’évolution passionnante, qui passe d’un bon bougre qui fait des choix égoïstes, à un monstre issu d’un autre temps prêt a tout pour faire un choix altruiste et éviter sa sordide condition à d’autres. Outre le questionnement philosophique qu’il y a derrière notre rapport à la mort, notre rapport face à la peur de la mort, il y a cette très belle histoire d’amour qui m’a frappé en plein cœur. Autant dire que l’identification a fonctionné sur moi à fond les ballons et que je n’arrêtais pas de me demander ce que je ferais a tel ou tel moment. J’étais d’autant plus sur le cul lorsque j’ai appris qu’il a coûté 3 millions d’euros, autant dire pas grand-chose au regard des budgets actuels. Un splendide film espagnol a qui j’aurais volontiers accordé le prix cette année.
Créée
le 7 févr. 2019
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