Faut être fan de Stallone. Aucune autre raison de voir le film.
Après son légendaire film érotique, Party at Kitty and Stud’s, Sylvester Stallone s’était enfin fait un (petit) nom dans le cinéma tout public et put enfin faire un film tout public.
Ce fut No Place to Hide, réalisé par l’inconnu au bataillon Robert Allen Schnitzer (qui mérite de le rester tant sa réalisation est clinquante et anémique, alors qu’il n’a évidemment pas le budget pour) et scénarisé à six mains, ce qui est tout proprement scandaleux quant à la qualité finale du film. En effet, en plus d’avoir des acteurs médiocres (aucun n’a eu de véritable carrière derrière, si l’on omet bien évidemment Sylvester Stallone, particulièrement mauvais ici), le film est très mal écrit, avec une intrigue qui frôle la propagande altermondialiste, sans suspense ni même réel intérêt, avant de finir dans le plus grand cliché existant de la prise de conscience de notre héros, qui décide alors de fuir cette cause qui lui tenait pourtant tant à cœur. Les agents du FBI sont évidemment tous des salauds corrompus à la solde des politiciens et les altermondialistes des gars sympas un peu plus intelligents que les autres. De qui se moque-t-on ?
Seule la musique, d’un cheap insolent mais qui ressemble à celle de l’Italian Stallion justement, est à sauver dans cette catastrophe passée heureusement inaperçue. Il y a une justice dans le cinéma, messieurs dames.