[Rec]² reprend l'action dans la minute qui suit le premier volet en introduisant trois flics de la brigade d'intervention armés jusqu'aux dents dans un immeuble cette fois infesté de zombies affamés... On se réjouit d'avance que le film nous épargne d'interminables scènes d'exposition et l'on s'imagine d'emblée un film d'horreur et d'action sévèrement burné façon Aliens...
On va, de suite, déchanter !
Car, il semble que ça soit l'heure de la sieste des zombies, dès le début, puisqu'on se farcit d'emblée 20 minutes de blabla hystéro...
Mais qu'est-ce que Plaza & Balaguero ont donc fumé ou bu pour nous infliger tant d'inépties en si peu de temps ?
Des dialogues ridicules, un scénario tellement poussif et involontairement comique qu'on le croirait écrit par les frères Wayans pour être le nouveau Scary Movie, des twists tous plus capillotractés les uns que les autres, et les acteurs... Mon dieu les acteurs !!!
Il faut voir ce flic hystérique au début du film, on dirait qu'il imite Adjani dans Possession, le talent en moins... Le curé exorciste (fallait quand même l'inventer celui là !) semble sorti du pire nanard italien pompant L'Exorciste...
Et puis, tant pis, attention, méchant, maintenant je spoile !
Le rebondissement ultime !!! au bout d'un quart d'heure, la pire idée qui soit nous est imposée comme un coup de génie...
On n'est plus dans un film de zombies enragés mais dans Démons de Lamberto Bava, tous ces zombies ne sont donc finalement que des poupées Linda Blair commandées par un Satan de supermarché !
Saupoudrez là dessus un mari idiot qui se fait flinguer en brandissant son sachet d'antibios pour fifille, deux ados débiles venus là par pure curiosité, avec leur caméra, cela va de soi... un curé exorciste, une zombiette découpant des carottes dans sa cuisine avant qu'on lui fourre un feu d'artifice dans la tronche et le retour gagnant de la jolie présentatrice télé "finalement qu'elle est pas morte", des bébés zombies qui marchent au plafond... j'en passe et des meilleures et vous secouez tout ça dans un grand shaker à coup d'effet de son pourri, de caméra "Orangina: secouez moi" n'importe comment, sans aucune notion de mise en scène, de rebondissements tous plus téléphonés et ridicules...
Vous obtenez alors le plus grand navet qu'ai pondu le cinéma d'horreur depuis au moins dix ans...
Pire encore que Giallo & Mother of tears de Dario Argento réunis...
Et même pas drôle !
Absolument consternant du début à la fin...
Le pire étant que le final laisse augurer d'un troisième volet imminent...
Pitié !!!
Vade Retro Connasse !