Rec 3: à prendre au 3ème degré.
Là où le premier volet était plutôt cohérent, bien que souvent ennuyeux, le deuxième perdait toute crédibilité et je me trainais à voir le numéro trois. Et là, comme un miracle, Rec³ m'est apparu tellement meilleur; Un marriage comme décor d'une orgie baroque de surjeu ridiculement ensanglanté, on croirait presque que les zombies sont tous tes potes et que si tu te fais bouffer c'est pas si grave! Ce jour-là je me suis rendu compte que j'étais depuis toujours allergique aux fameux procédés de suspense archi minimaliste (rien pendant 80 minutes et puis un coup de violon pour te réveiller) qui font d'un film d'épouvante une daube, et qui, par je ne sais quel sortilège, s'est retrouvé quasiment absent de cet opus. Rec 3, à voir, oui mais à prendre au 3ème degré.