Le premier opus avait un gros budget explosifs et de l'humour.
On prend les mêmes et on recommence (il reste quelques dollars à moissonner).
On ajoute Anthony Hopkins au générique...
Il coûte cher, Hopkins. pas grave on rogne sur le budget explosifs et sur l'humour. On remplace par quelques bagarres à coups de poing et quelques voitures cassées. Le tour est joué.
Au début, les acteurs repartent avec enthousiasme et tout le talent qui a fait le succès du premier opus. Malheureusement, le scénario et les dialogues ne leur fournissent plus les ressorts comiques sur lesquels ils jouaient (pour les cartouches, ça va, merci.)
Pourtant, les scénaristes se donnent du mal. Imaginez: un tueur poignarde sa victime avec un pliage en papier. Même dans les dessins animés, on n'avait encore jamais vu.
Heureusement quelques trouvailles sont plus drôles. Comment faire parler un français par la torture: on casse quelques bouteilles de vins prestigieux sous ses yeux et on lui met une belle fille entre les bras. Dommages que les gestapistes n'aient pas eu cette info pendant la dernière guerre. Il est vrai que les boches n'étaient pas des soudards américains et qu'ils préféraient boire eux-mêmes nos vins et sauter nos femmes. C'est pour ça qu'aujourd'hui encore, on finit les bouteilles avec cette expression "encore une que les boches n'auront pas". C'est dire le traumatisme que l'occupation a laissé chez nous....Mais je m'égare...
Donc, faute de ressorts comiques, le talent de nos acteurs s'endort progressivement au milieu des explosions.