Red Eagle un super-héros violent, torturé et sombre (non je ne vous décris pas Batman), le visage de la Thaïlande revient sur les écrans. Après les séries de films des années 60 avec Mitr Chaibancha, mort tragiquement lors du tournage de la scène finale du dernier film, Ananda Everingham reprend le masque.



Synopsis : Une mystérieuse confrérie d'hommes politiques va signer un contrat mirobolant pour la construction d'une centrale nucléaire. Les riverains menacés restent impuissants face à l'hégémonie de cette organisation. Mais un justicier veille sur la cité Violent et sans pitié, il ne laisse sur les corps de ses victimes qu'une simple carte signée RED EAGLE...

Suite à un traumatisme lié à la guerre, Rome devient un justicier masqué affamé de vengeance avec une mémoire pèle-mêle parfois défaillante. Sur sa route se dresse Vanassa superbe jeune femme anti-nucléaire. Un dose d'amour sur base de secte, d'organisation nucléaire, un mélange détonnant s'opère et prend vie en image. Une succession de plan où se mêlent un duo de policiers tantôt comiques, tantôt hallucinants dans leurs actes, faisant fie des dangers. Le héros apparaît torturé, accro à un médicament pour éviter de souffrir. De la morphine? quoi que vu la couleur, j'aurai presque cru pouvoir voir Green Hornet ou Green Lantern surgir dans un coin. Sa tenue semble revêtir un aspect seconde peau troublant, lui accordant une carapace qui permet de résister aux balles. Du moins, elle en donne l'impression. La violence est omniprésente.

L'action ne manque pas. Les scènes possèdent une photographie magnifiques. Le soucis, pour ma part, c'est plus situé dans les combats rapprochés, les duels, hormis celui avec le grand méchant Black Devil qui a une touche décalée. Les secrets du héros sont dévoilés au fur et à mesure, le spectateur est tenu en haleine. Red Eagle, le faucon rouge se trouve confronté à la police d'un part (et la population) qu'il essaie de défendre et de l'autre la secte des Dragons. En dehors de l'aspect super-héros, Red Eagle surprend par son fond: la politique du nucléaire est abordée d'une manière qui pousse à réfléchir. Les pots-de-vins, les dessus de tables, les différentes organisation, le rôle de la police, le peuple entre les 2, baignent dans le sang. Pour ma part, je n'ai pas accroché aux personnages et aux situations. Mais si vous rêvez de voir une poursuite en moto, des hommes s'amuser à sauter d'un immeuble à l'autre, des têtes volées dans les airs, des membres sanguinolents, un héros indestructible, des combats en veux tu en voilà, Red Eagle vous séduira, si vous passez sur le fait que le film n'a pas de réelle fin.



3Moop raisons de voir Red Eagle:

les décors
la vision anti-nucléaire qui rappelle les sujets d'actualités avec les centrale, amenée avec talent
le côté super-héros
3Moop raisons de fuir Red Eagle:

pas de fin, un « à suivre » clôt 2 heures de film
des longueurs avec des incohérences dans le déroulement de l'histoire
la violence des images
3Moopydelfy
6
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le 23 nov. 2011

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