Imposture ?
Deux ans après le remarqué Buried, le cinéaste espagnol Rodrigo Cortés revenait avec Red Lights, sans rencontrer malheureusement le même succès, le film ne bénéficiant même pas de sortie en salles...
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le 10 mars 2016
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Thriller fantastique, Red Lights aimerait se la jouer The Illusionist (Neil Burger, 2006) ou The Prestige (Christopher Nolan, 2006) en interrogeant les limites de la magie au-delà desquelles poindrait le surnaturel, oppose ainsi son parapsychologue aveugle à deux scientifiques qui ont pour habitude de démystifier les prétendus cas de possession. Malheureusement, le film s’essouffle vite et énumère les mises en scène aussitôt jouées aussitôt démantelées pour combler les insuffisances du scénario ; de très mauvais dialogues explicitent à outrance le passé des personnages, et la ribambelle de comédiens célèbres ne suffit pas à rehausser leur caractérisation sommaire. Quant à la réalisation, elle est dynamisée non sans artifices par un montage épileptique rendant illisibles les séquences d’action et inutilement scandées d’autres qui auraient mérité d’être posées et filmées avec dépouillement. Voilà donc un produit industriel de plus, sans âme, déception puisque le réalisateur avait su se distinguer lors de son précédent long métrage, Buried (2010).
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le 20 oct. 2024
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