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Quasiment inconnu dans nos contrées hexagonales le cinéma bengali tente sa chance cette année à l'occasion du 74ème Festival de Cannes, avec la seconde réalisation de Abdullah Mohammad Saad sobrement...
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le 7 juil. 2021
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Quasiment inconnu dans nos contrées hexagonales le cinéma bengali tente sa chance cette année à l'occasion du 74ème Festival de Cannes, avec la seconde réalisation de Abdullah Mohammad Saad sobrement ( et pompeusement ) intitulé Rehana Maryam Noor, qui n'est autre que l'héroïne d'un métrage pour le moins déconcertant...
Portrait apathique d'une société corrompue, filmé en caméra unsteady évoquant un regard de cinéma tout droit sorti du reportage un tantinet amateur ledit film souffre dès ses premières minutes d'un cruel manque de rythme, enchaînant des séquences naturalistes à l'imagerie morose, toute en tons bleuâtres et pluvieux. On suit donc à la trace la figure austère et féminine de Rehana, professeure à la faculté de médecine d'une métropole bengalie partagée entre une affaire de tricherie d'examen impliquant une adolescente couverte par ses camarades, un dépôt de plainte pour agression sexuelle à l'encontre du principal de l'institution et sa vie de famille mêlant sa petite fille Emu et son frère Rony, au demeurant pas très sérieux...
Le film avait pourtant tout pour nous plaire, structuré en de longs plans joliment étudiés rappelant les mises en scène quasi-documentaires des frères Dardenne et bénéficiant d'une charge sociale pour le moins instructive et entièrement dans l'air du temps : omerta patriarcale, veulerie des sous-chefs et instinct grégaire... Rehana ( interprété par la belle Azmeri Haque Badhon, aux faux-airs de Leila Bekhti ) porte en partie sur ses épaules un récit au flux anémique et/ou soporifique, trop tiède pour véritablement nous charmer dans son intégralité. L'ensemble reste tout à fait correct, sans toutefois jamais dépasser le stade du film à sujet : dommage.
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le 7 juil. 2021
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