Relax, I'm from the Future


Ce long-métrage adapte le court-métrage du même nom par Luke Higginson sortie en 2013. Higginson est d’ailleurs toujours à la réalisation et au scénario.


Casper (Rhys Darby) un voyageur du futur terriblement mal préparé débarque à Toronto dans notre présent pour empêcher une catastrophe de se produire. Rapidement dépassez par cette époque qu’il ne connaît pas, il va trouver de l’aide en une jeune femme du nom d’Holly (Gabrielle Graham). Ensemble, ils vont accidentellement modifier tout le futur ce qui va attirer à leur trousse une tueuse du futur prénommé Doris (Janine Theriault). Casper et Holly se retrouvent alors face à un choix cornélien entre se battre pour ce nouvel avenir à l’issue incertain ou d’accepter l’inévitable cataclysme imminent garant d’un futur déjà établit.


Il faut le dire d’entrée jeux, ce ‘’ Relax, I'm from the Future’’ se révèle être une vraie petite pépite du cinéma indépendant canadien. Cela tient du fait que la force de cette œuvre vient de son charmant mélange entre de l’humour décalé et de la S-F assez absurde, mais efficace dans sa grille de lecture. Ça et bien évidemment un amusant Rhys Darby en voyageur du futur complètement paumé. Je dirai toutefois que c’est loin d’être parfait à commencer par son intrigue qui prend un peu trop de temps à démarrer. De plus, l’entièreté du récit manque malheureusement un peu consistant, on ne rentre jamais vraiment dans les enjeux proposés.


Je trouve cependant que le postulat de base est plus que pertinent. La question mérite d’être posé, si on connaît le futur et qu’on a le pouvoir de le changer, est-ce que qu’on devrait tout risquer pour le faire? De ce fait, l’intérêt réel de ce long-métrage réside dans le personnage de Casper et tout le dilemme moral et philosophique qu’il apporte avec lui sur l’avenir qu’on souhaite avoir. C’est en soi de la S-F bien réfléchi qui nous questionne sur notre propre impact même minuscule qu’on peut avoir sur l’avenir qui attend l’humanité. Bref, ce film mérite le coup d’œil autant pour toute la réflexion qu’il apporte que pour l’humour débile à profusion que nous offre Rhys Darby.


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TheMathBelec
7
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le 8 déc. 2023

Critique lue 102 fois

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