Never grow old
On se dit parfois qu'il n'y a pas besoin de grands effets pour faire peur au cinéma. C'est que prouve Relic en jouant de l'angoisse liée au grand âge. De se rendre compte que l'être qui nous a tant...
le 13 oct. 2020
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Premier film d'une jeune cinéaste australienne du nom de Natalie ERIKA JAMES, "RELIC" fait pas mal parler de lui au cours de l'année 2020 : Premier film donc, mais qui plus est un film avec une thématique intime, une vision particulière guidée par une femme venant d'Australie, fait trop rare pour être souligné (dans le genre on a surtout Jennifer KENT qui s'est fait remarquer avec son "Mister Babadook"). J'attendais au moins de Natalie ERIKA JAMES une approche un poil unique, quelque chose qui fait qu'on ne se retrouve pas devant un classique film de maison hantée/possession de vieille dame.
Hélas, il n'en est rien. On a l'impression que Natalie ERIKA JAMES découvre tout juste le cinéma d'épouvante en réalisant son film. Alors certes, le résultat est loin d'être honteux, surtout si nous devons le comparer à d'autres oeuvres d'angoisse ayant pour thématique la vieillesse (genre les nullissimes "The Visit" et "L'Etrange Cas Deborah Logan" ne font clairement pas le poids face au film de la jeune cinéaste), le plus gros point fort du film restant ses comédiennes très impliquées, avec l'excellente Emily MORTIMER dans le rôle de la mère. Elles portent clairement le film sur leurs épaules et m'ont empêché de ronfler dans la salle pendant 1h30.
Car dans sa globalité, le film aligne les poncifs et autres ficelles sur-calibrées de films de maisons hantées/films de possession, avec pêle-mêle : Les bruits bizarres qui se font entendre dans les murs, les tâches d'humidité qui apparaissent de manière chelou un peu partout, la grand mère qui se brosse les dents bizarrement (gros moment de comique involontaire), qui demande à sa fille de regarder sous le lit s'il y a un monstre ou bien qui se barre en forêt pour dévorer des... photos de famille...
Résultat, ça ne fait jamais peur, je suis resté globalement de marbre devant le film (et parfois assez consterné, avouons-le), et finalement je suis franchement resté sur ma faim lors de la résolution, malgré un final un peu plus émouvant que le reste du film mais franchement, pas de quoi tirer une larme non plus...
J'espère que Natalie ERIKA JAMES se lâchera un peu plus lors de son prochain film, car là j'avais un peu l'impression de voir une belle copie d'un élève appliqué, mais tellement formaté par ses codes et ses ficelles qu'on se retrouve devant un film arthritique qui semblerait avoir Alzheimer... car bon, ça fait 15 ans qu'on nous fait ces mêmes films, et voir une jeune cinéaste débarquer pour proposer quasiment la même chose, il doit y avoir une certaine défaillance en terme de mémoire !
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Créée
le 12 sept. 2020
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