Bill Parrish (Anthony Hopkins) est un richissime homme d'affaire et il a tout pour être heureux, jusqu'au jour où un certain Joe Black se présente à lui. En réalité Joe Black est l'incarnation de la Mort. Une mort très sympathique puisqu'elle revêt les traits d'un charmant jeune homme (Brad Pitt). La mort, donc fait à Bill une proposition : il peut retarder l'échéance en échange d'une semaine de vacances qui lui permettront de comprendre pourquoi la vie est si importante. La vie de Bill en sera alors bouleversée. Mais le hasard s'en mêle : Joe tombe amoureux de la fille de Bill, Susan (Claire Forlani), ce qui va complètement changer la donne.
Mon opinion sur ce film
On sait depuis longtemps que Brad Pitt peut être un remarquable acteur. Dans ce film, il met sa beauté et son charisme au service d'une Mort extrêmement séduisante, très BCBG, à laquelle il est difficile de résister.
Martin Brest est surtout connu pour avoir réalisé Le flic de Berverly Hill (1984) avec Eddie Murphy, une comédie qui obtint un tel succès qu’elle fut suivie par deux autres opus, confiés à Tony Scott (Le flic-2, 1987) et John Landis (Le flic-3, 1994). Martin Brest n’eut pas beaucoup de chance avec ses films suivants : Midnight Run (1988) et Le Temps d'un week-end (1992), jusqu’à Rencontre avec Joe Black.
Or, bien que ce film rassemble tous les ingrédients pour plaire au public américain (des acteurs de premier plan, un scénario bien construit, une certaine légèreté avec un bon équilibre entre humour et émotion, une bande son intéressante...), il a été boudé Outre Atlantique. Il s'est heureusement rattrapé dans le reste du monde.
Pourtant, après ce film, le réalisateur n'en a fait qu'un seul autre, Gigli et ce, seulement en 2003 qui, malgré une distribution prestigieuse (Ben Affleck, Jennifer Lopez, Al Pacino et Christopher Walken) a été un échec et a même été considéré par les critiques comme « l'un des plus mauvais films de 2003 », ce que je ne pourrais ni contester ni confirmer tant que je ne l’aurai pas vu. Hollywood est souvent d’une cruauté sans bornes pour les perdants. Depuis, Martin Brest a quasiment été banni des studios et n'a plus réalisé aucun film.