La comédie française made in racisme revient avec Rendez-vous chez les Malawas. Déjà, on sentait le roussi dès l'annonce de cette sortie en salles : un film sur un voyage en Afrique (dans un pays qui n'existe même pas), la présence de Christian Clavier, le beauf raciste de service dans les différents films... Bref, on était déjà censé tombé sur le papier sur un remake de Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu, A bras ouverts... Et nous sommes gâtés : dès les premières minutes de présence des différentes célébrités qui s'envolent en Afrique dans le cadre d'une émission télévisée (type Rendez-vous en terre inconnue), le malaise se prend encore plus fort sur les allusions d'ignorance sur la population locale
- moqueries sur les habitudes vestimentaires des locaux, sur le confort de ces hôtes, encore la preuve que les tribus parlent la même langue, caricatures des comportements -
Impossible de s'attacher à des personnages tant ils sont caricaturaux et déjà-vus - Michael Youn, malgré ses 46 ans continue d'accepter les rôles sans cervelle du jeune "débile", Christian Clavier joue le condescendant colonialiste, Sylvie Testud est tout aussi peu intéressante. Jamais les blagues et les gags n'ont autant été si grinçantes de gêne - James Hunt atteint le niveau d'absurde le plus horrible après ses films Brice de Nice ou encore Lucky Luke. Evidemment, avant même d'avoir pris l'avion pour ce film, la morale de fin semblait écrite d'avance
à travers le typique "On avait des aprioris, finalement, c'est un peuple magnifique" pour se faire passer pour moins raciste.
La seule étoile que je donnerais, c'est pour le décor et les paysages, certes hyper aléatoires, mais ça fait du bien de sortir de la petite France.
Pour conclure, la fin se termine sur une note aussi néfaste que les 1h35 de films : la catastrophe