Nous voici devant un univers désuet et glauque des années 90s avec pour anti-héros David, un vieux garçon , gros looser de son agence de rencontre via échange de cassette vhs, assigné H24 aux soins de sa vieille mère délirante et qui voit se réveiller le psychopathe qui sommeille en lui. Il entre avec Andy, un interlocuteur "ami" pré-enregistré, dans une boucle puisqu'il ressasse la mème VHS achetée sur un coup de tête en s'y impliquant de plus en plus et en l'interprétant différemment à chaque fois selon ses humeurs.
L'idée est défendable mais le résultat est plombant tant David est un débile profond unilatéralement pathétique et qui gâche les maigres opportunités d'améliorer sa condition au profit de cette fascination devant sa téloche.
David est littéralement amoureux de Andy et il repousse la rare personne féminine avec qui une relation intime semble possible. On peut y voir un parallèle avec l'accrochage au porno qui sévit depuis qu'internet en fait la distribution gratuite car la lecture au premier degré de ce qui arrive à David est un peu trop lamentable pour se suffire à soi-mème ou pour motiver une quelconque réflexion... Final qu'on pouvait voir se profiler après les trois premières minutes: David se fâche quand sa mère détruit sa VHS, il la frappe et s'en retourne chercher un autre exemplaire. De retour, il check, c'est bien la mème cassette puis il achève sa mère. Un peu plus tard, tentant d'en faire de même avec sa presque-copine Lisa passée faire coucou, elle fini par le planter au cœur avec une énorme paire de ciseaux. Il réussi quand-même à relancer sa VHS qui lui fait ses adieux. The end.
Navrant, moche et dispensable.