New Kids on the Block
Visiblement inspiré par The Warriors, Bad Boys et plus nettement Class 1984, Sean S. Cunningham délaisse le slasher pour se pencher sur le thriller adolescent où une sœur et son frère emménagent dans...
le 18 juin 2020
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Visiblement inspiré par The Warriors, Bad Boys et plus nettement Class 1984, Sean S. Cunningham délaisse le slasher pour se pencher sur le thriller adolescent où une sœur et son frère emménagent dans un patelin de Californie et vont être confrontés à une bande de voyous bien décidés à martyriser les nouveaux venus. Un concept pas vraiment inédit mais qui peut être présenté avec brio pour peu que la mise en scène suive… chose que ne fait pas vraiment le réalisateur de Vendredi 13.
Proposant timidement un récit pas très horrifique, Cunningham loupe amèrement le coche et peine à instaurer une réelle tension entre les « New Kids » du titre et leurs opposants libidineux. Le script de Stephen Gyllenhaal (papa de Jake) étant en soi suffisamment violent, on aurait pu obtenir un film largement plus brutal, plus dérangeant, le dépassement des bornes chez les ados étant un sujet aussi sensible que terrifiant. Hélas, soucieux de s’offrir un PG-13, le réalisateur ne va jamais au bout des choses, présente des personnages grandement inutiles (ce pauvre Eric Stoltz notamment, presque rabaissé à un caméo après s’être fait évincer de Retour vers le futur la même année), une super séquence d’entrainement à la Rocky, thème musical motivant à l’appui, et ne se lâche concrètement que dans un final assez original dans une fête foraine, utilisant quelques attractions à bon escient (grande roue, salles des miroirs…).
Finalement assez inoffensif, le long-métrage ne suggère jamais le malaise espéré, les confrontations entre adolescents ne restant qu’au stade de teen movie sérieux. Restent une mise en scène plutôt soignée, quelques morceaux de bravoure efficaces (bien que le manque d’hémoglobine et de rage se fait lourdement sentir) et un casting au poil avec notamment Lori Loughlin (Amityville 3) et James Spader en bad guy peroxydé, à l’opposé de son rôle dans Quartier Chaud, sorti une semaine plus tôt et au pitch similaire. Dommage donc pour ce qui aurait pu être un long-métrage agressif mais qui ne s’affirme malheureusement pas et préfère l’action à la folie. En résultera un échec cuisant au box-office et une sortie vidéo chez nous.
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le 18 juin 2020
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