Va, vois, deviens.
Le voilà enfin vu, ce hit de SC, deuxième du top 111 dont je ne connaissais même pas l’existence avant de vous rejoindre… La guerre, l’histoire, la violence et le cinéma ont toujours cheminé...
le 18 févr. 2014
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Il est des films dont on ne peut ni faire l’éloge ni la critique. D’abord parce que le thème abordé tiré d’une histoire vraie exige une certaine pudeur mais aussi parce que l’état ensorcelant, la quasi transe dans laquelle ce visionnage nous plonge nous ôte toute possibilité d’y voir clair. Je n’ai tout bonnement pas pu bouger d’un seul pouce de mon fauteuil et je me questionne encore sur la temporalité de ce film... 2h20 ? 30 minutes ? Toute une nuit ? Ce qui frappe avant tout, c’est le contraste entre la beauté des images et l’horreur qu’elles illustrent. C’est aussi ces visages, regards face caméra qui nous sommes d’être là, avec eux dans cet enfer indescriptible et absurde. C’est également la force avec laquelle le film cesse d’être un film pour devenir une expérience sensorielle accrue comme un état de de conscience modifié. Pas une seconde de répit pour se dire « mais que l’acteur joue bien! ».
Ce genre de film qui chamboule en profondeur...
Créée
le 2 mars 2021
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