Voilà je m'attaque à la critique du premier chef-d'œuvre de Tarantino.
Le scenario tient en quelques mots :
On suit les péripéties de plusieurs gangsters (faute d'inspiration, T leur a attribué pour patronyme des couleurs, je suis bouleversée par tant d'audace) avant et après un hold up qui a malencontreusement foiré (cette tentative de la part de T d'exploiter notre capital sympathie pour ces losers n'est pas très subtile).
Pour la petite histoire T a eu toutes les peines du monde a se faire financer avec ce scenario (pourtant terriblement novateur). Alors qui a laissé faire ça ?
Le nom de l'homme sans qui tout cela n'aurait pas été possible ? Lawrence Bender (un homme avec un prénom de femme à forcement quelque chose de pas très crédible).
Pour enfoncer le clou, Lawrence à produit quasi toute la filmo de T (ça ressemble à s'y méprendre à une provocation).
Pour vous donner une idée de la perversité du personnage, il a également produit "Anna et le Roi" (je crois que tout est dit).
Harvey Keitel a également participé à ce fruit du pêché. Et là je n'ai aucune explication, si ce n'est qu'il avait besoin de ce rôle pour faire oublier "La leçon de piano" au public...
Bref, Reservoir Dogs n'a pas eu le succès escompté (Hasard ou coïncidence, je ne crois pas), excepté à la quinzaine des réalisateurs (oui tout a commencé chez nous) (nous les français qui avons plébiscité "Bienvenu chez les chtis") (c'est dire la référence). Cannes avait à cette époque des airs de Sunnydale.
Je sais, vous allez me parler de la scène de "Stuck in the middle with you" où Michael Madsen nous fait une demo de moonwalk ... Moi je crois que lorsque l'on a du talent on n'a pas besoin de s'attirer la sympathie du public en "rendant hommage" au Roi de la Pop (ça ne se fait pas, c'est tellement convenu que ça flirte allégrement avec la vulgarité)
Voilà pour Reservoir Dog, je n'ai rien d'autre à ajouter.