Resident Evil par _Capitaine

Ante-scriptum : film éponyme de la saga vidéoludique ‘Resident Evil’ à laquelle je n’ai pas eu l’occasion de jouer, je m’abstiendrais donc de faire toute comparaison douteuse entre les œuvres.

Ce film incarne la médiocrité sur tous les plans, voici un aperçu de ce que j’ai subi : les acteurs jouent comme des briques. Les effets spéciaux sont globalement à gerber (hormis la scène avec les lasers). La musique peut provoquer des attaques d’apoplexie. C’est sans équivoque et punitif.

Par ailleurs le film met des plombes à démarrer, la quasi absence de dialogues combinée au manque d’ambiance générale à suffit à générer un emmerdement maximal (constant) en quelques minutes. L’atmosphère censément présente de tension et d’oppression est partie se faire foutre pour laisser place (à terme) à de piètres altercations contre des zombies (et zombies-chiens).

J’ai pu observer la présence d’un flashback d’une porte d’ascenseur qui se referme au ralentis et flouté avec ça. La Reine Rouge (son hologramme est absolument ridicule) est un ordinateur capable de se faire manipuler et de céder au chantage sous la pression psychologique des protagonistes. Il est fortement conseiller de relire plusieurs fois la phrase d’avant pour saisir l’incohérence du propos.

Vers la fin on savoure également un somptueux cas de combustion spontanée, les scénaristes ayant surement décidés, dans la foulée, de violer quelques lois de la physique supplémentaires. Le plus gros problème restera qu’il me faut encore regarder 4 autres films potentiellement du même acabit.