Alice et ses clones bottent le cul d'Umbrella
Ça y est ! Alice is back après trois ans d'absence. Une longue attente qui en valait la peine. De retour à la barre, Paul WS Anderson met les bouchés double. Bien des choses ont évoluées depuis le premier opus. Enfin un épisode digne de ce nom. qui dépasse de loin précédents. Nommé Afterlife 3D, ce nouveau volet reprend l'histoire où elle s'était arrêtée à la fin de Resident Evil: Extinction. Alice et son armée de clones sont à la recherche de Wesker et de ses sbires d'Umbrella Corporation réfugiés dans les sous-sols de Tokyo.
Le film commence donc très fort, Alice et ses clones prennent d'assaut le QG d'Umbrella. Armée de ses mitraillettes et de ses pouvoirs psychiques tirés du virus T, Alice enchaîne les scènes d'actions surréalistes et très impressionnantes qui se rapprochent de l'univers Matrix puisque certaines sont accentuées par de nombreux ralentis. Une scène d'ouverture qui annonce la nouvelle direction de la saga. Maintenant on voit les choses en grand et on met le paquet sur les effets visuels, les scènes de combats, sur l'action de l'intrigue.
Alice poursuit donc sa route vers Arcadia, la fameuse terre saine et non infectée par le virus. Sur place, elle ne découvre qu'une seule personne, Claire Redfield qui a perdu la mémoire. Elles se lancent par la suite vers Los Angeles ou elles vont tomber sur le frère de Claire, Chris, personnage très célèbre du jeu vidéo interprété dans ce film par l'ex Micheal Scofield, Wentworth Miller. La belle petite réunion familiale ne sera pas de tout repos puisque les zombies débarquent ! Enfin ! Passés au second plan, les morts-vivants laissent place aux créatures de toutes sortes et de toutes natures aussi horrifiques soient elles. Nous avons devant nous de pures scènes d'action, de survie, qui nous rapproche un peu plus de l'univers du jeu vidéo. Occupant une grande partie du film, les scènes de Los Angeles sont remarquablement bien tournés, proposant de l'action a cent à l'heure, avec une 3D qui se voit, et des affrontements hallucinants.
La scène finale du film est également très impressionnante, comparée aux précédents opus, et bat ainsi toute la franchise. On fait face au grand méchant d'Umbrella : Wesker. Des retournements de situation, un cliffangher hallucinant, propulse le film dans une nouvelle ère. Les choses sérieuses peuvent commencer et Alice n'a pas fini son combat contre les horribles zombies. A noté le retour dans cet épisode de Jill Valentine perdue de vue depuis Apocalypse, qui fait son come-back dans les dernières minutes du film.
Grâce à la 3D qui prend tout son sens, Afterlife est de loin l'épisode le plus réussit de la franchise. A la fois rafraîchissant et bénéficiant du retour à la barre de Paul W.S. Anderson, Resident Evil s'assure de belles années devant elle.