Poussé par les performances commerciales (et critiques) affreuses de ses deux suites, le réalisateur Paul W.S. Anderson repasse derriére la caméra pour ce 4éme épisode. Et ce ne sera pas glorieux…
D’abord parceque le film est entièrement pensé pour la 3D, ce qui limite sa portée puisqu’à sa sortie, le public n’est pas encore fan du procédé (et ne l’est toujours pas aujourd’hui) et que, bah, vous avez une TV 3D vous ? Autant dire que le film en Blu-Ray n’aura pas un grand succés tant le nombre de scénes qui exploite la 3D est nombreuse. Contrairement à celles qui utilisent le scénario, quasiment absente. Une intro de 15 minutes qui nous rappelle le pitch et une longue scéne d’action, puis un long moment de vide avant de repartir pour de l’action pur jus.
Il est incontestable que le réalisateur s’amuse comme un gamin à filmer des cascades au ralenti et des décors tout blanc, tout comme il prend plaisir à faire apparaître de nouveau Claire Redfield (toujours Ali Larter) et son frére Chris Redfield (Wentworth Miller, échappé de prison, mais vraiment hein). Pour le reste, le spectateur s’ennuiera surement ou rira devant des situations improbable !
En fait, le réalisateur confond badass et stylisation inutile. En témoigne un Albert Wesker proche du jeu vidéo. trop même car cela ne rend pas bien mais alors pas bien du tout. Si on pouvait reprocher au premier film son côté trop bis (mais c’était l’idée de base du jeu), celui-là tape parfois en plein dans le Z, tout en restant un poil meilleur que le second opus. Au final, c’est un épisode vraiment bof qui n’engage pas cette nouvelle trilogie sur la meilleure des voies…