Cette critique fait partie de la liste "Resident Evil au cinéma"
https://www.senscritique.com/liste/Resident_Evil_au_cinema/1590276
Suite de mon ride "Resident Evil".
Les précédents ayant été d'agréables redécouvertes (surtout R3), je m'imaginais donc que cela serait de même avec ce R4.
Eh ben pas vraiment...
On suit toujours le fil narratif d'Alice VS Umbrella, qui reste toujours intéressant, mais...
Mais, tous les écueils que R3 avaient évités avec plus ou moins de bonheur, nous reviennent en pleine face dans R4:
-Retour des ridicules acrobaties (dépassées) toujours "Matrixiennes" d'Alice,
-profusions de ralenti (sans parler de l'inutile et embarrassant travelling lors d'un arrêt sur image) en veux-tu en voilà,
-des CGI périmés,
-le come-back des persos stéréotypés (Kim Coates? ça sera un enfoiré, son assistant repentant? il mourra, Wentworth/Chris? apparaitra dans une cellule en se la jouant à mort...).
La faute à qui (en comparaison avec les volets précédents)?
Entièrement celle de Paul W.S. Anderson...qui revient à la réalisation -déléguée depuis le second volet- avec ce visuel plutôt vain.
Apparait aussi le personnage du Bourreau (tiré de Resident Evil 5, auquel je n'ai jamais joué), dont le combat au ralenti, iconise (de manière peu subtile) Claire puis Alice.
Autre point à noter, la présence de Jovovich -cadrée de manière "badass"- est de tous les plans, sans compter qu'elle se dédouble à l'écran (c'est le scénario qui le veut -donc Anderson, par extension- mais c'est peut être imputable au fait que Jovovich est devenue Mme Anderson en 2009...) via des clones.
L'attaque du complexe Umbrella au Japon, est à ce titre une sorte d'overdose de Milla...
Tout n'est pas à jeter:
-la recherche d'Arcadia est bien amenée,
-la prison devenu un refuge a du sens,
- le navire Arcadia étant en fait un labo flottant (attirant les survivants pour en faire des cobayes)
-et la BO de Tomandandy dynamisant le tout.
Bref, à mes yeux, ce R4 est le plus faible de toute la saga filmique.