Saga effervescente.
On ne pourra pas dire que Paul Anderson n'est pas quelqu'un de généreux et qu'il ne s'amuse pas derrière sa caméra. Le bonhomme aime filmer sa femme (Milla Jovovich quand même) sous toutes les...
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le 21 oct. 2013
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Cette critique fait partie de la liste "Resident Evil au cinéma"
https://www.senscritique.com/liste/Resident_Evil_au_cinema/1590276
Avant dernière étape en attendant R6, ce R5 est pour moi le meilleur (ex-æquo avec R3), malgré les différences d'atmosphère et de ton.
Vite fait, le lien d'avec les jeux Resident Evil:
-Ada Wong,
-Leon S. Kennedy,
-Barry Burton,
-Jill Valentine,
-Albert Wesker,
-un Licker king size,
-les chauves-souris géantes,
-et Umbrella Corp, naturellement.
Après 06mn45 assez étrange (le sempiternel résumé commençant par:"Je m'appelle Alice..." suivit de la scène d'attaque de l'Arcadia défilant à l'envers -pour une raison qui m'échappe), on embraye avec...la scène d'attaque de l'Arcadia en lecture normale...
Suit une séquence où l'on retrouve une Alice mariée à un sosie de Carlos Oliveira et ayant une fillette sourde et muette, Becky.
Ils vivent à Raccoon City lorsque soudain, la maison est envahi par des zombies.
C'était une simulation virtuelle dû à la Reine Rouge.
La vraie Alice se réveille dans une cellule d'Umbrella.
Là, la Jill Valentine infectée l'interroge. Devant le silence d'Alice, un son strident résonne dans la cellule.
Plus tard, Jill lui demande pour qui elle travaille.
Pas de réponse.
Son strident.
Puis, son strident sans aucune raison...
Une personne extérieure pirate le système d'Umbrella et Alice peut s'échapper..
...pour s'apercevoir qu'il lu est impossible de s'enfuir. Elle se trouve dans un centre d'entrainement via des simulations virtuelles.
Elle y rencontrera Ada Wong, faisant partie d'une équipe de sauvetage extérieure...dirigée par le Président Wesker.
La Reine Rouge enverra sa troupe de choc pour ramener Alice, coûte que coûte.
Ce commando est constitué de clone, dont ceux de Rain, Oliveira et "One"...
Si l'on excepte l'introduction (voir plus haut) et la post-scène du Tokyo simulé (où Alice virevolte via les gimmicks ridiculement dépassés mais habituels de la saga -art martiaux/dézinguage de zombie en étant harnachée à des câbles-), ce R5 s'autorise une immersion dans la dualité réel/simulation plutôt bien troussé (pour une Resident Evil, donc).
L'adjonction de Becky apporte une touche humaine intéressante, l'arrivée de nouveaux persos issus des jeux légitime (un peu) le titre Resident Evil.
Il y a aussi un ton que j'ai trouvé bien plus sombre que dans les autres épisodes, ne serait-ce que la chaine industrielle où l'on voit des "Alice", des "Becky" et autre "Rain", suspendues à un rail métallique, la scène de torture dans la cellule, mais aussi par la séquence finale baignant dans un avant-goût de fin du monde.
Anderson abandonne (un peu) sa propension à iconiser sa femme à tort et à travers, pour illustrer nerveusement son script, qui est plus complexe que dans R1/R2 et surtout R4.
Je n'omettrai pas de signaler que dans ce R5, la B.O de Tomandandy (un des seuls points forts de R4) est encore une fois très bonne.
Bref, tous les personnages intéressants de la saga sont réunis dans ce film (j'en entends certains qui disent que le truc du clonage, c'est trop facile, mais oui et après?), exceptées les absences inexpliquées de Claire et Chris Redfield, ainsi que celle de K-Mart (à moins que je n'ai loupé l'information au cours du film).
Ce R5 m'a permis de clore plaisamment cette saga, que je n'avais pas du tout aimé en son temps...
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Biohazard: Resident Evil.
Créée
le 28 nov. 2016
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