Les grands films sur la seconde guerre mondiale se sont fait très rares ces dernières années, la période étant reléguée à des films factuels historiques ennuyeux et peu incarnés.
Je ne m'attendais donc à rien en lançant Resistance, si ce n'est la curiosité de voir Jesse Eisenberg camper un français aux côtés de Felix Moati, et bordel quelle claque ça a été !
Enfin Jesse Eisenberg peut prouver aux quelques irréductibles sceptiques qu'il peut jouer tout avec justesse et sortir de son rôle d'éternel timide excentrique bégayant dans lequel il se cantonnait.
La mise en scène est pleine de tension, au point qu'elle peut être comparée sans rougir à des références du genre comme l'intro d'Inglourious Basterds (la scène du train vous fera oublier de respirer à intervalles réguliers). Toujours juste, elle parvient à attraper cet équilibre si délicat entre l'horreur sans sensationnalisme, les scènes légères pour nous attacher aux personnages et l'émotion si difficile à doser dans ce type de films.
Je ne veux pas trop en dire si vous ne l'avez pas vu, jetez vous dessus !
En espérant le voir aux oscars !