Crush on Paradise.
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Avec Resistance, Michael Graziano nous propose de découvrir une facette (méconnue?) de l'infiniment petit: les bactéries. Et plus précisément, de nous parler de la guerre débutée entre celles-ci et l'humanité depuis la cohabitation des deux espèces, et des ADM que nous utilisons aujourd'hui contre elles, les antibiotiques.
Le film se veut simple, compréhensible et accessible (en même temps, c'est dispo sur Netflix, et le niveau des documentaires n'y vole pas très haut de manière générale). Au travers d'un historique de l'antibiotique, le réalisateur s'attarde par ordre plus ou moins chronologique sur les différentes façons dont l'homme a usé et abusé de ce remède miracle, depuis l'usage massif de la pénicilline lors de la WW2, à celui, banalisé, d'une quirielle de ces tueurs d'infections de nos jours.
Sa surutilisation dans notre environnement quotidien, dans le milieu médical, dans l'agro-alimentaire et la législation inexistante ou floue (aux USA surtout) entourant son usage y sont expliquées par différents "experts" qu'on croit sur parole.
Si le néophyte (que j'étais, donc) apprendra un nombre considérable d'informations historiques et générales sur le sujet, il restera sur sa faim en matière de précision réellement scientifiques. Comment se développe une bactérie? Quelles en sont les grandes familles? Dans quels cas sont elles mortelles et dans quelles situations sont elles vitales? (Peuvent-elles nous transformer en zombies et foutre le bordel sur Terre?)
Car si le film commence par dépeindre leur grandeur et la nécessité pour la société d'apprendre à les connaître, il ne fait finalement que critiquer (à juste titre) la surutilisation des antibiotiques et les conséquences plus qu'alarmante de celle-ci sur la mutation des bactéries infectieuses, qui deviennent quasiment invincibles et replongent les médecins en 1930, lorsque on pouvait passer l'arme à gauche en s'écorchant le genou.
Et, comme on s'y attendait on a droit à quelques touches de mélo bien lourdes et mises en scène avec pathos, au travers d'une série de témoignages de victimes (celui de la mère dont le gosse est mort à 18 mois est aussi convaincant qu'une pub pour produit de machine à laver), histoire de souligner le fait que des gens en meurent, et que c'est triste. Snif.
Resistance reste toutefois une bonne entrée dans le laboratoire de la découverte des bactéries, et donnera potentiellement envie aux curieux de chercher après un film ou un ouvrage au microscope plus précis, histoire de tout savoir sur le sujet.
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Créée
le 29 mars 2015
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