Bon bon bon, dans ce film, clichés, bons sentiments. Nous tombons dans un peu près chaque travers de notre époque. Donc c'est l'épopée d'une jeune fille qui pour gagner son pain, travaille dans une déchetterie et va rencontrer des personnages. Je dis bien des personnages car ce serait pas possible de rencontrer des vrais gens comme ça, enfin j'espère ne jamais en rencontrer : une Camélia Jordana du pauvre hystérique participant à un jeu télévisé, des racailles de la montagne un peu tristes (c'est peut être les plus sympas) un jeune homme qui a perdu son frère Zadiste mort pour ses revendications.. tu vois on l'a pas fait mourir dans une manifestation pro-Marine Lepen parceque c'était quelqu'un de bien. Un cycliste qui veut se suicider dans la benne à ordure : c'est un peu l'instant décalé du film. Et à la fin, la fille rentre dans la méchante ville ou elle explose le nez d'un mec, car l'homme est le mal : ( à ce propos l’héroïne arbore de long poils sous les bras pour dire : fuck je suis femme et j'ai le droit d'avoir des poils : ça me rappelle un mauvais concert de la chanteuse Camille ces conneries); Bref je m'égare. Et pour conclure : une fin bien triste avec une leçon : il faut voter, pas voter c'est pas bien, voter c'est bien. On se doute pour qui le réalisateur vote en tout cas. Des leçons de morale : bien... pas bien... bien... comme chez les inconnus. En gros on a : Féminisme, multiculturalisme, écologie, soyons de gauche... ensemble. Donc pas underground pour un sous. Je pense qu'il va plaire aux parisiens.