Le film commence de manière banal. Une journée comme une autre pour Mia. Et puis elle rentre dans ce restaurant. Et même si on connaît le sujet du film, la première rafale vous cueille à froid. Où que l'on ai été ce fameux 13 novembre, les larmes vous montent aux yeux. On revoit le sang, le cri, les larmes. Mais le film ne parle pas que de ça. Il dit que, outre ceux qui sont tombés sous les balles, il y a d'autres victimes. Ceux là porteront à vie, dans leur tête ou dans leur chaire ce drame né de la folie des hommes. Il y ceux qui ont perdus un proche ou plusieurs, pour qui le manque ne sera jamais comblé ou expliqué. Ceux qui seront des victimes sans le savoir ou sans le vouloir. C'est à eux que le film pense. On a beaucoup dit au moment des attentats qu'il fallait continuer à vivre. Phrase de ceux qui n'ont pas connu l'horreur. Pour eux, c'est plutôt rester vivant... autant que possible.