Aprés A la dérive, Guy Ritchie a perdu toute crédibilité. Logique donc qu’il se tourne vers un film un poil plus proche de ses premiers, bien qu’il choisit une approche différente…
Jake Green traine réguliérement avec de petits voyous. La conséquence, c’est qu’il se retrouve un jour en prison à la place d’un autre. Et il y passe 7 ans. En sortant, il devient imbattable aux jeux et s’y mets sérieusement,c e qui l’améne à se voir proposer un boulot qui ne l’intéresse pas, ne souhaitant pas se retrouver au centre d’une guerre des gangs. Mais quand il apprend qu’il ne lui reste que 3 jours à vivre, il change d’avis…
Au premier visionnage, Revolver est incontestablement brouillon. Comme dans ses 2 premiers films, Ritchie passe d’un personnage à l’autre, d’une intrigue à l’autre jusqu’à les lier lors des derniéres minutes. Mais si le traitement est similaire, l’humour est nettement moins présent, , le film se présentant comme un film d’arnaque à trés grande échelle. Ce genre d’oeuvre où on peine à savoir qui est l’arnaqueur et qui est le pigeon. Chose que l’on découvre au fur et à mesure et qui est ici au coeur même du film.
Quelques scénes d’actions sont bien présente, et la performance de Jason Stahtam, tout comme celle de Ray Liotta, sont remarquables. On peut y ajouter un vrai travail sur les couleurs et les plans qui montre une fois de plus les réelles qualités du réalisateur. Dommage alors que la BO ne soit pas toujours bien pensé et que la longueur du film l’empêche de fonctionner à plein régime, au point d’endormir un peu parfois. Pas de quoi cependant en faire la honte que certain y ont vus, peut-être aveuglé par leur haine du film précédent de Ritchie. Un bon film donc qui mérite d’être vu mais ne fait pas parti des meilleurs du réalisateur…