Reza ou le néant absolu

J'ai vu Reza juste après Once upon a time in Hollywood...
Je pensais donc avoir atteint la limite de l'ennui avec Tarantino, mais non.
Scénario intimiste et dialogues inexistants ne font jamais bon ménage.
Un film financé par l'état iranien j'imagine : les tribulations d'un woody Allen en Iran sans esprit, les femmes à la merci des hommes même si on tente de les faire passer pour "libérées" (elles fument!). La femme de Reza divorce (moderne l'Iran) mais reviendra à la fin, la morale est sauve. Entre temps Reza a rencontré moult jeunes femmes prêtes à succomber à ses lignes éléphantesques mais non, l'amour maritale avant tout. Bref, pas un mot des femmes condamnées (40 ans) pour "non port du voile", une société iranienne conviviale, pas l'ombre d'un "policier de la vertu", un hôpital high-tech, des protagonistes obnubilés par le mariage, le personnage principal vide, sans aucune émotion, conviction, velléité, un décor pour touristes, encore une fois des dialogues hallucinants de nullité (serait-ce la traduction?). A fuir où alors allez voir Connaissance du monde sur l'Iran. A noter: le film reflète t-il vraiment l'humour perse? Les personnages se bidonnent du début à la fin sans que j'ai bien saisi ce qui était drôle.