Le succès de" Bienvenus chez les ch'tis" conforte Boon dans l'idée d'offrir, quelque part, une suite indirecte au film.
Dany à bien compris la recette : le grand public n'est pas trop difficile à contenter : il réclame un film banal avec des bon sentiments, du jeu de mots foireux, un thème "rassembleur" pour un contenu ou tout reste en surface, des acteurs qui surjoue encore plus que "dans plus belle la vie", et une histoire d'amour mièvre.
Alors, c'est comme pour un milk shake : on fout tout ça dans le broyeur, on secoue et on obtient le film.
Film dont le seul but est de faire de la recette et du "buzz".
Sauf que pour faire encore plus drôle, on n'a du joker de grand luxe : Boon nous offre Poelvoorde et ça, c'est classe!
Pas un acteur mauvais, encore une fois, mais pas un génie et surtout capable du pire.
Dans son rôle, il va gueuler encore plus fort que tout le reste du casting avec des dialogues choc comme :( "tu dors" ; "oui je dors profondément" - "tu me prend profondément pour un con ! ").
Ca crie et ça gueule du dialogue torché au possible pour tenter, sans succès, d'augmenter le potentiel "comique" du film .
Et puis on à François l'embrouille qui se débrouille comme il peut avec les dialogues du style : "ça va madame l'anus, non madame Janus !".
Boon, reste comme d'habitude dans le même registre avec ses mauvaise grimace et son rôle de simplet mais qu'il semble à peu près maîtriser .
A noter qu'il à toujours du mal à la réalisation et à donner un peu de rythme au film. Ca dure 1h45 mais on à l'impression que c'est du 3h30 !
Le registre comique n'a donc pas évoluer (à souligner toutefois le duo Boon - Poelvoorde qui singe du "De funès-Bourvil" , le talent en moins et surtout le coté fadasse en plus et qui ose même repomper quelques scènes et situations vu dans "le corniaud" .)
Sinon, un petit mot sur le reste du casting qui est sous exploité et la présence de quelques ficelle grosse comme des maisons tout au long du métrage pour meubler un peu le film.
Bref, si celui ci ne pulvérise pas le box office, le succès à quand même été largement au rendez vous avec une recette toujours aussi creuse et balisé.
Inoffensif et pas drôle, le film porte bien son nom et, à titre personnel, je le réserve au insomniaque.