Génie pionnier des documentaires "city symphonies", Alberto Calvacanti signe ici un veritable chef d'oeuvre du cinéma. Cette sous catégorie apparait dans les années 1920, et un souffle novateur s'abat sur toutes les normes pré-établies. Calvacanti parvient à faire de chacuns de ses plans des oeuvres artistiques à part entiere, des tableau en mouvements. Il le mentionne bien d'ailleurs au début de son film "seule une succesion d'image peut nous en restituer la vie" : il compose, et installe ses plans (fixes pour la plupart), afin de nous montrer la vie telle qu'elle est dans la ville. Les quelques retour à un scenario classique se font envahir par la vie, la contemplation de cette création. Le film dure moins d'une heure, et s'adapte parfaitement au style voulu, sans s'eterniser.
Les avancées se font à pas de géant grace à des génies comme celui ci, chapeau l'artiste, merci de rien, au revoir messieurs dames.