Critique de Rien que pour vos cheveux par Staircase
Non mais le gars qui fait un HIGH FIVE avec une MOUETTE quoi.
Par
le 17 juin 2010
20 j'aime
1
Même s'il est difficile de parler de "bon" film à propos de "Rien Que Pour Vos Cheveux", qu'on ne m'empêche pas de le qualifier de "film exceptionnel" : car il a fallu à Apatow, Sandler et leur bande un culot inimaginable pour s'attaquer aussi frontalement à des sujets tels que, en vrac : la haine israelo-palestinienne, la peur du terrorisme, le racisme fondamental de la société blanche, la superficialité de l'intégrisme - soluble dans l'american way of life -, sans parler de la sexualité des femmes âgées ! Avoir choisi la comédie graveleuse, bas du front et provocatrice était sans doute, si l'on y réfléchit, la seule manière de balancer aussi agressivement autant de vérités à la face du monde, et d'y survivre… Alors, le monde a soigneusement choisi d'ignorer cette grenade dégoupillée, de la qualifier de film régressif (ce qu'elle est, indiscutablement), et de lui préférer un "Borat" finalement plus ambigu, ou tout au moins moins téméraire. Ah ! J'ai oublié de dire : je me suis marré comme une baleine pendant 1 h 50 ! [Critique écrite en 2009]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 6 oct. 2016
Critique lue 1K fois
13 j'aime
8 commentaires
D'autres avis sur Rien que pour vos cheveux
Non mais le gars qui fait un HIGH FIVE avec une MOUETTE quoi.
Par
le 17 juin 2010
20 j'aime
1
Quelle chance ont ces ricains d'avoir un réservoir d'acteurs comiques d'une telle trempe. Ici, comme dans le cochon, tout est bon : l'idée de départ est géniale, on assiste à une véritable rafale de...
Par
le 24 oct. 2011
16 j'aime
5
Même s'il est difficile de parler de "bon" film à propos de "Rien Que Pour Vos Cheveux", qu'on ne m'empêche pas de le qualifier de "film exceptionnel" : car il a fallu à Apatow, Sandler et leur bande...
Par
le 6 oct. 2016
13 j'aime
8
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
192 j'aime
118
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25