We want mo(o)re !

A cette période, il faut le dire : la saga James Bond ne cesse de surprendre le public et les épisodes de haute qualité s'enchaînent.

Le blockbuster de 1977, "l'espion qui m'aimait", fut un grand succès critique et commercial.

Deux ans plus tard, "Moonraker" doublait le budget et envoyait carrément Bond dans l'espace dans un épisode un peu plus léger et cartoonesque. Même si certains continuent de faire la fine bouche, l'épisode fut un succès encore plus important que le précédent et a permis de connecter encore plus de gens à l'univers James Bond.

Mais on est pas au bout de nos surprises. Avec "Rien que pour vos yeux", la saga va apporter encore du neuf ! Les gens aiment le dire, c'est le retour à qu'elle que chose de plus terre à terre et de plus sérieux .

Oui sauf que même si on revient à du terre à terre , c'est l'épisode de James Bond le plus spectaculaire à cette période ! On est carrément monté de deux crans en ce qui concerne les scènes d'actions. Elle sont encore plus nombreuses, plus alerte, plus puissante, carrément mieux rythmées et mieux montées. La poursuite à skis est toujours très impressionnante 40 ans plus tard et je cherche toujours un film aussi spectaculaire en terme d'action sortie à la même époque.

John Glenn (assistant réalisateur sur les deux épisode précédents) est cette fois totalement au commande sur cette épisode et on peut dire qu'il nous prouvent clairement qu'il a mérité le poste !

Même si l'action est vraiment au rendez vous, cette épisode vitaminé et galvanisant parvient à nous offrir en même temps un scénario de qualité avec un Roger Moore incroyable dans tous les compartiments du jeu. Il peut être à la fois cool, drôle, sérieux et sans pitié selon les situations mais aussi séducteur, protecteur et paternel avec les femmes. Tant de nuances et après, certains viennent nous dire que Roger est un clown constipé non mais franchement, lol !

Les choses à mon avis sont claires : Glenn à voulu réintroduire à la saga cette touche un peu plus dur à l'univers James Bond mais sans gommer l'aventure et le fun qui est L'ADN du James Bond version Roger Moore. Résultat : les ingrédients se mélangent très bien et ça marche du tonnerre!

Très franchement, pas grand chose ne manque à cette épisode. Le générique du début, avec la musique de Sheena Easton, est remarquable tout comme la bande son de Bill Conti, classe et funky, qui apporte un peu de fraicheur par rapport au travail (souvent incroyable) de John Barry.

La James Bond girl frenchy et bad ass Carole Bouquet a clairement fait le taf (même si elle à expliqué par la suite en faisant des manières qu'elle s'est fait chié pendant le tournage ) .

Certains nous disent que Julian Glover dans le rôle du méchant est transparent mais je n'ai pas la même impression. Sinon, le personnage joué par Topol ne manque pas de charisme et le personnage de bibi, joué par l'actrice Lynn Holy Johnson, apporte une touche d'humour au film.

Bref, il est inutile pour moi de trop m'attarder sur cette épisode qui est proche de la perfection.