Rio Bravo, c'est un peu comme un vieil ami de famille, un oncle bienveillant dont on se réjouit toujours des visites même si celles-ci s'espacent avec le temps...
Rio Bravo, j'ai dû le voir une dizaine de fois quand j'étais gosse puis ado. A cette époque on voyait des vieux films à la téloche le mardi soir ou le dimanche après midi. Sans compter les vacances de noël qui ne se déroulaient pas sans qu'Antenne 2 ou FR3 ne programment les grands classiques de service. Ainsi Rio Bravo, diffusé le 25 décembre faisait office de cerise sur le gâteau après le déballage sous le sapin. Et d'année en année, ce film -que je prenais au départ pour un western comme les autres - a pris une dimension particulière avec le plaisir de retrouver des figures devenues familières : la force tranquille de John Wayne, son sourire aux lèvres quoi qu'il advienne ; Dean Martin, sa fausse lâcheté et sa voix de velours ; le vieux Walter Brennan intarissable ; Ricky Nelson, sa guitare et sa gueule d'ange et évidemment Angie Dickinson. Chaque pièce à sa place comme un puzzle que l'on ferait les yeux fermés. Quelque chose de rassurant.
Il y a de cela à chaque fois que je revois Rio Bravo encore aujourd’hui. Etre bercé par cette histoire que je connais par cœur, comme celle que réclament les enfants juste pour le plaisir de vérifier que tout est bien à sa place.
Allez, pour le plaisir :
https://www.youtube.com/watch?v=vpXp90wi8MQ
10/10