Quand les critiques parlent plus de De Niro que du documentaire, c'est qu'a priori on a affaire à un documentaire classique. C'est plutôt le cas, cependant une belle initiative sur le plan esthétique est à noter: au lieu de nous montrer 36 000 interlocuteurs en montrant une interview filmée de la personne qui parle à chaque fois qu'elle s'exprime, on a par exemple des interviews de Scorsese qui parle de De Niro sous forme de voix off avec sous-titres tout en continuant à voir une scène d'un film avec De Niro. Cela donne une matière plus intéressante à voir que si on avait vu à chaque fois un cut et Scorsese qui parle dans un fauteuil. On voit tellement ces plans qui, utilisés sans cesse, ne servent à rien selon moi.