RoboCop par Mickaël Barbato
Après le très beau mais plutôt sage (en langage Verhoeven,, bien sûr) La Chair et le Sang, le hollandais violent se lance dans un apparent film léger qui se révèle en fait être une critique assez acerbe des Etats-Unis, voir les quelques pubs ou journaux télévisés qui interviennent dans le récit qui ne peuvent que faire bien rire, de ce rire conscient.
Bien sûr, le batave fou blinde son film d'une violence assez hallucinante pour une simple interdiction aux moins de douze ans, je pense notamment au massacre de Murphy, dont chaque balle tirée résonne encore dans mon crane des années plus tard...