King Kong fait de la plongée !!!!!
Dans la famille « j’ai fumé un gros pétard et je sais plus ce que je fais » je voudrais Robot Monster, crème du nanar des années 50 au même titre qu’un mauvais Ed Wood (ou d’un Ed Wood tout court !!!!!). Imaginez un pitch totalement surréaliste dans lequel des extraterrestres (en fait 2 !!!) déciment toute la population à coup d’éclairs, d’explosions atomiques sur écran qui ferait pâlir James Cameron sur Terminator 2, et de lézards coiffés en dinosaures (Stock-shot piqué sur un autre film sans autorisation sinon c’est moins marrant). Seuls 6 survivants résistent, car oui forcément les bougres sont immunisés par un sérum qui les bloque de toute maladie et forcément de leur rayon bionique censé massacrer tout le monde.
Robot Monster fait partie de ces pépites dont on en ressort rarement indemne tant la qualité de la réalisation est à la limite de l’amateurisme (le réalisateur défendait corps et âmes que son budget lui empêchait de faire ce qu’il voulait).
Z dans ces moindres détails en commençant par ses alien en costume de gorille à la tête de scaphandrier qui veulent zigouiller l’unique famille encore vivante dont 2 gosses insupportable, un vieux scientifique qui prêche par un manque total de cœur quand on voit que ca lui fait ni chaud ni froid quand des membres de sa famille passent de vie à trépas (la qualité du jeu d’acteur est un summum de nullité) et un gendre qui n’hésite pas à tâter du nichon à madame dans les buissons, alors qu’il est censé se faire traquer par l’espèce de King-Kong du pauvre.
Z aussi par ses qualités de faux raccords et autres absurdités que vous trouverez un peu partout dans le film (amusez vous bien !!!), et des trucages à peine visible et une mise en scène qui alterne entre les moments inutiles et débilement jouissifs dans des décors qui frisent le néant (un décor vide dans les plaines et une entrée de grotte).
Robot Monster se savoure comme une bonne bière. Un nanar pur souche qui rivalise facilement avec le chef d’œuvre d’Ed Wood, Plan 9 from other space tant la qualité frise le zéro absolu. Mais qu’à cela ne tienne, alors qu’on pourrait pousser une crise d’aérophagie quand on voit le résultat, on en ressort avec le sourire (pour peu qu’on soit indulgent et fan de ce genre de cinéma). Le Ro-Man (la fameuse créature migorille mi antenne de TV) fait parti d’un bestiaire ringard jusqu’au bout des poils et qui figure parmi le meilleur du pire du cinéma (avec le Nemesis de Resident Evil Apocalypse ^^), mais malgré tout on éprouve de la sympathie pour celui qui à dû subir ce costume pendant toute la durée du film.
C’est laid, mal cadré et mal joué, mais se doit d’être regardé au moins une fois si on aime les nanars !!!!!