Porco Rocco
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Avec sa bande-annonce excessivement dramatique, Rocco tenait la promesse d'un documentaire à tourner en dérision. Un documentaire sur l'industrie pornographique, d'autres étaient passés par là. Mais Rocco Siffredi, l'autre Docteur Gonzo, le symbole d'une sexualité violente et machiste, il fallait s'y attaquer.
La vie du protagoniste est déjà en soi un excellent sujet dramatique qu'il narrae au détour d'une conversation avec deux jeunes filles de l'Est. Rocco se livre, s'autopsychanalyse puis pleure mais surtout, Rocco parle de lui à la troisième personne tel Alain Delon dont il tire le pseudonyme.
D'un milieu facilement sujet à la blague et réputé pour son inhumanité, le montage final offre au spectateur l'insoupçonnable : de l'humain. Gabriele porte en lui l'héritage d'un cinéma italien qu'il souhaite calquer sur ses propres productions, Kelly donne sa propre vision du féminisme tout en ayant contribué à la filmographie de Rocco Siffredi... Chacun insuffle son âme dans un milieu qui ne laisse que très peu de place au symbolisme et à la poésie.
Ajouté à cela un éclairage digne d'un film encensé par Télérama, le couple de réalisateurs amène à lire entre les mots de ceux qui se montrent plutôt comme des artistes du sexe que de travailleurs à la chaîne. Et tant pis si ce n'est pas le reflet de la réalité.
15/20
Créée
le 25 janv. 2018
Critique lue 436 fois
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