Da Doubs ron-ron
Ce n'est pas ce polar qui va ranimer la flamme et l'intérêt des téléspectateurs pour les polars produits par le service public français ! Ce navet aurait pu tout aussi bien s'appeler "Meurtres (ou...
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le 1 avr. 2018
Ce n'est pas ce polar qui va ranimer la flamme et l'intérêt des téléspectateurs pour les polars produits par le service public français ! Ce navet aurait pu tout aussi bien s'appeler "Meurtres (ou crimes) dans le Doubs" avec Hibernatus ! Tant il leur ressemble ...
La faute à un scénario consternant, aussi tortueux que le chemin de montagne enneigé que la nana qui se fait un footing va emprunter pour découvrir Hibernatus : ce n'est pas De Funès mais un gosse figé à jamais dans la glace...
Le récit est aussi bloqué que le village de la scène, au point qu'on serait tenté de s'assoupir au coin de l'âtre ou brûle un feu de bois, en cédant à l'engourdissement général ! En effet, la route d'accès au bled est bloquée et le flic envoyé là pour enquêter doit finir sa route à pied : avec sa petite valise à roulettes, on se demande comment il a fait à travers bois...
Pondu par deux scénaristes aussi mauvais que d'habitude, (Simenon, au-secours) l'enquête du flic va se compliquer au possible, et enlever le peu d'intérêt qu'on lui portait au départ. Quant au déroulement, il devient de plus en plus poussif ! Dire qu'ils ont dû se mettre à deux plumitifs pour pondre ce récit pitoyable, au goût insipide de déjà vu ! Ils ont dû faire les raccords par Internet...
Les comédiens sont rompus au sacrifice de jouer du n'importe quoi pourvu que ça paie, il faut bien vivre, et on attendait beaucoup du retour de Jérôme Anger, Hélas. ses cheveux ont blanchi : le défunt "docteur Sylvestre" a vieilli, et on lui fait jouer un rôle fugitif, sans caractère et aussi décousu que l'histoire...
Derangère dans le rôle du flic, porte seul le film sur les épaules et semble parfois ne rien avoir compris au récit comme nous-mêmes ! Réconfortant ! Flora Bonaventura, statutaire du service public,est très moyenne mais ce n'est pas nouveau, et on peine à reconnaître Carole Richert qui semble avoir changé de look, et pour une fois joue plus sobrement qu'à son habitude... Sans crever l'écran toutefois.
Quant à Laurent Dusaux, tâcheron du service public, il semble avoir fait une pause dans sa préretraite de réalisateur pour nous infliger ce nanar sans passion et s'auto-flageller !
Il n'y a pas que la route d'accès aux "Roches Noires" qui soit bloquée : l'inventivité des films de France Télévision aussi !
la une (RTBF) le 30.03.2018
Créée
le 1 avr. 2018
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