Towards the within
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le 16 avr. 2016
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Globalement, le film est beau, mais reste assez moyen. Il a eu des oscars et des nominations, mais ça n'a rien changé dans mon avis.
Mea-culpa, je n'avais pas regardé le résumé donc j'ai appris qu'ils étaient emprisonnés au bout de 20 minutes un peu près. Je m'attendais à autre chose, style apocalypse dehors, bunker secret, taularde évadée avec son fils. Mais bon, j'aurais du lire le résumé. Pas grave, ça ne change rien.
Le film reste donc entraînant sur l'évasion programmée (on se demande s'ils vont s'en sortir), la découverte du monde par Jack (Jacob Tremblay), le réapprentissage de la vie pour Joy (Brie Larson) etc. Là-dessus, c'est pas mal.
Mais les personnages ne font pas leur âge et ça, ça nuit beaucoup. Bon, Brie Larson qui avait 26 ans et joue une femme de 24, ça passe grosso modo. Et encore, je la vieillissais donc j'avais l'impression qu'elle avait 30 ans. Old Nick (Sean Bridgers) avait 47 ans et Jack avait 9 ans. Et ce dernier point a péché beaucoup. Dès le début du film, le gamin n'a pas 5 ans (visuellement ça se voit) et je n'ai pas réussi à me détacher de ça, même si son rôle était très bien interprété. En parlant de rôle, celui du Old Nick est le plus fade. Il aurait été super intéressant d'aborder un léger point psychologie et relationnel entre les captifs et lui. D'aller voir comment ça se passe dans sa tête, d'où vient le problème. Et dès que j'ai compris qu'on ne le reverrait pas durant les 1h15 de film restant, grosse déception, car ce rôle qui est extrêmement important (pas de kidnappeur = pas de film) est sous-développé. J'espérais une confrontation entre le Jack et son géniteur en prison ou un début de procès. Et non, le film s'étire dans des passages un peu trop mélodramatiques, certes émouvants, mais trop longs. On passe de scènes d'actions, de conflit, de stress à une moitié de film calme, posée, amorphe (à part la TS de la mère). Le rôle du grand-père Robert est également sous-développé. On ne comprend pas trop sa présence. Puis au final, après la scène du repas, on ne le revoit plus. Tant pis pour nous.
Point intéressant. Il y a une critique du voyeurisme américain qui s'émeut de la libération de l'enfant et qui passera à autre chose quelques semaines plus tard.
Bref, ce sont des petits trucs qui ont plombé le film qui aurait pu être bien mieux.
Créée
le 10 janv. 2025
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