Towards the within
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le 16 avr. 2016
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Ce que l’on aurait pu penser au départ être un thriller est en fait plutôt un drame intimiste sur le rapport à l‘enfermement et sur la question du retour à la liberté, et comment cette nouvelle vie peut être perçue, d’une certaine manière, comme une nouvelle forme d'enfermement.
Si le grand mérite de la réalisatrice Lenny Abrahamson est de ne pas trop appuyer là ou ça fait mal, ne se montrant jamais démonstrative dans l’horreur, elle parvient également à rendre palpable la situation dans laquelle se trouvent Joy et son enfant, en montrant à travers plein de petits détails comment le petit garçon s’est approprié un univers bien virtuel et comment il imagine le monde extérieur. Avec une mise en scène et un point de vue à hauteur d’enfant, cette première partie s’avère plutôt séduisante et touchante.
Dans la seconde partie, qui correspond au retour à la liberté, on voit l’enfant s’éveiller au monde, découvrir les choses de la terre, comme un aveugle ayant recouvré la vue, et parallèlement on voit sa mère sombrer dans dépression à cause du choc que constitue ce retour à la vie en société, elle qui a vécue trop longtemps avec juste son fils et son bourreau comme seuls interlocuteurs.
Si le film se révèle assez juste dans la manière d’évoquer le traumatisme et ses conséquences, il lui manque peut-être un peu de souffle dans la mise en scène, un vrai regard de cinéaste qui aurait pu faire de de Room un grand film. A retrouver sur hop blog
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Créée
le 10 avr. 2016
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