Le choix de Molly.
Véritable film culte aux USA, "Pretty in pink" est LE film fétiche de toutes les petites filles ayant grandis dans les années 80. Pensez donc, une comédie girly narrant les déboires de l'innocente...
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le 3 juin 2014
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Pas terrible, hélas, car j'y croyais.
Le scénario n'est pas très intéressant : il manque un objectif principal clairement énoncé pour se prendre au jeu ; en effet, on ne sait pas trop où on va, le seul point de repère semble être le bal de prom' qui revient à la bouche des personnages de temps à autres, mais c'est trop vague pour créer des attentes précises. Les situations sont peu développées et même tout simplement... rares : on assiste à beaucoup de passages à vides, des courts plans qui montrent juste des personnages dans l'attente...
Les personnages secondaires sont intéressants mais pas assez développés ni exploités. Les personnages principaux sont en revanche de belles coquilles vides dont les rares caractéristiques sont à peine survolées (on apprend au début que l'héroïne aime faire ses propres vêtements, ça ne sera vraiment exploité qu'à la toute fin). On trouve du conflit dans les relations mais ce n'est pas assez poussé et on a l'impression que l'auteur a tout dit trop vite...
La mise en scène est un peu molle ; le scénario n'est déjà pas palpitant, mais avec un montage aussi lent (des plans inutilement longs), c'est forcément difficile d'apprécier le métrage. La photographie n'est pas particulièrement travaillée non plus, le découpage est assez basique, avec quelques plans techniques peu pertinents (comme le plan grue sur le meilleur pote qui pleurniche... je comprends l'effet, mais ce plan ne sert vraiment pas en fait, car on en a d'autres qui font passer cette idée). Les acteurs font un boulot correct ; c'est un peu surjoué, mais c'est cohérent avec le ton du film. Les musiques sont nazes, surtout celle du bal de promo qui passe en boucle : et quoi ils avaient pas assez de thune pour acheter les droits des bons morceaux de l'époque ? Je sais que c'était les années 80 mais quand même...
Petit aparté: je trouve que le personnage Duckie fait vachement penser à Ferris Bueller dans son attitude. Même le choix de l'acteur fait penser à Matthew Broderick. Le moment où il chante en playback fait penser aux passages chantés dans FB, et l'on peut aussi trouver une connexion dans cette façon dont Duckie casse le 4ème mur à la fin, comme pour annoncer le prochain film de Hughes.
Bref, assez déçu de ce teen movie écrit par John Hughes.
Créée
le 17 janv. 2019
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