Un début assez perturbant, presque brouillon...montage saccadé, rythme élevé, comme s’il fallait condenser une tonne d’informations en un temps donné. Peut-être aurait-il fallu rallonger le film, ou, encore mieux, enlever du superflu...
Je n’arrivais pas non plus vraiment à m’accrocher aux personnages, mais je n’arriverais étonnamment pas vraiment à expliquer si c’est à cause de leur écriture, du jeu des acteurs, ou bien si ceux ci me sont simplement bien trop étrangers pour que je puisse comprendre leur substance.
Car les personnages semblent très crédibles, voire réels, dans un sens, à la limite du documentaire. Enfin bon, réaliste ne veut pas dire réel, et vice versa.
Je ne sais pas, je présume que ça restera en suspend.
La deuxième moitié du film par contre installe une vraie ambiance, tout en conservant cet aspect documentaire très intéressant. On s’attarde sur les personnages, le rythme diminue, et c’est bien plus prenant comme ça.
De très bons moments, d’autres moins utiles, qui pèsent sur le film. Des arcs narratifs ouverts pour rien, ou pas refermés...peut être dans un but précis, le sentiment d’inachevé que semble toujours ressentir le personnage principal, charismatique mais peu attachant ?
Encore une fois, je ne sais pas, je laisserai ça en suspend...