Ce film remplit très bien le test de Brechdel.
Une avocate commis d'office, une femme noire coupable d'avoir tué son mari.
La femme au debout plaide coupable et refuse toute aide, pour elle, avoir une avocate commise d'office qui n'a jamais fait ses preuves, c'est une affaire perdue d'avance. Pourtant un lien se tisse entre elles petit à petit et en même temps, elle apprend qu'elle ne prendra pas 15 ans mais restera sans doute toute sa vie en prison.
Elles vont se battre, contre le mensonge de toute une vie baignée de manipulations de son mari à répétition. De idylle rêve d'amour de d'attention, on comprend que le mari est détestable et n'a aucune empathie pour sa femme qui subit ses humiliations, les unes après les autres et créé une ambiance et un déluge satirique de la fin d'une relation amoureuse. Qui finit à baignée dans un bain de sang à coup de batte de baseball.
Elle déchante, perd son travail parce que son mari a volé ses codes et une grosse somme d'argent, hypothèque sa maison sans lui demander son avis et sans l'en informer, amène des femmes coucher chez elle et refuse de partir. On voit un peu le stéréotype inverse de la femme qui vit aux dépends d'un homme contre du sexe : là, son mari lui affiche clairement après lui avoir menti de bout en bout, qu'il a le droit à cet argent volé parce qu'il lui a fait rêver une vie commune, bâtie sur de l'infamie et une violence imprononçable.
La fin, clôture en totale rupture avec les preuves assommantes de culpabilité, on la connait sans la connaître, c'est là tout l'intérêt du film : on est transporté par l'envie de l'acquittement et les preuves accablantes envers la coupable.