Durant L'achèvement, Kenshin va revenir sur son passé tumultueux, et la raison pour laquelle il a cette cicatrice en croix sur la joue.
Même si c'est totalement stupide de sortir la préquelle après le dernier film de la saga Kenshin, dans le sens où on a déjà vu plusieurs scènes, c'est peut-être le meilleur de tous. Ici, pas de superflu, ni de pouvoirs, c'est un chambara tout ce qu'il y a de plus classique, dont la grande force est celle des sentiments tout en retenue liant Kenshin à Tomoe. Assassin au service d'un idéal politique, il va tuer sans le savoir le fiancé de la seconde, et va commencer à porter en lui une sorte de malédiction qui culminera avec cette cicatrice qui ne guérira jamais, signe de ses péchés.
Déjà adapté de manière sublime dans les OAV de 1999, l'équivalent en live n'a pas à rougir, car on se croirait vraiment dans un film de samouraïs à l'ancienne, très violent, mais qui explique bien des choses sur le comportement futur de Kenshin, à savoir qu'il ne tuera plus jamais ensuite en portant un sabre à lame inversé.
La réalisation est elle aussi de haute volée, avec notamment ce décor enneigé, et les acteurs y sont vraiment formidables, comme je le disais dans une forme de sous-jeu qui sied particulièrement à cette histoire à la fois romantique et tragique.
C'est ainsi que se conclut la saga des films live de Kenshin le vagabond, qui m'aura enthousiasmé durant tout le long, qui en gardera certains côtés comme l'action, mais n'oublie surtout pas que c'est l'histoire de la tragédie d'un homme qui vit avec son fardeau.