Où l'on découvre un adolescent qui s'investi dans un maximum de choses.
Où l'on mange des carottes avant d'aller faire une marche malgré la brise.
Où l'on voit de l'escrime.
Où l'on balbutie quelques mots en français.
Où l'on veut construire un aquarium sur un terrain de Baseball.
Où l'on se dispute une femme de façon puérile.
Rushmore c'est l'histoire d'un adolescent très moyen en maths mais doué pour écrire et mettre en scène des pièces de théâtre.
Rushmore c'est une histoire d'amour, en forme de triangle impossible avec le même sommet.
Rushmore c'est l'occasion d'entrevoir La vie aquatique, et de voir Jason Schwartzman à l'oeuvre, accompagné d'un Bill Murray aussi fuckin' que possible, et c'est possible.
Je te parle même pas d'Olivia Williams.
Wes Anderson livre toujours une image du couple chaotique au travers du couple Blume, aborde les émois d'un adolescent qui se résoudra finalement à les chercher auprès d'une jeune femme.
Mais on le comprends, comment ne pas partir à la recherche de quelqu'un laissant au coin d'un texte une si belle citation de Jacques Yves Cousteau?
Croyez vous que Wes a lu celle là : "L'enfance, c'est le moment le plus intense de la vie."
Et on retrouve toujours cette place qu'accorde Anderson à la musique, très présente, couvrant parfois un dialogue.
Rushmore est très plaisant, même si l'on ressent de légers temps mort, on s'amuse des affrontements et des manières de Max.
Bonne pioche dis donc.